Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Blog de Vincent, coureur ASPTT Paris Jogging
  • : Point de vue d'un passionné de course à pied au travers de ces diverses sorties solo ainsi qu'au sein de son club.
  • Contact

Soutenez la fondation motrice

 

Collecte de vincent lauvergne

 

 

Pour voir le widget, vous devez installer le plugin Flash :

Télécharger le plugin Flash

Vous pouvez aussi accéder directement à la page de collecte

Le Sprotif.com

Archives

Signer contre le Barrage en Amazonie

19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 20:05

La diététique sportive se greffe sur une alimentation équilibrée !

De temps en temps, on me demande à partir de quel moment faut- il consommer 'des pâtes'(pour seul glucide ?!), et à combien du jour J ?

La bonne réponse est le jour - 365 J ! Evidemment ! Il faut croire que ce n'est pas évident pour tout le monde et cela de façon légitime, entre tous les régimes farfelus!

Donc, avant de parler de diététique sportive, revoyons quelques bases diététiques :

55% de glucides: principalement sucres lents dits pâtes, pain, pdt, maîs, riz, et autres céréales, des légumes secs… dont 10 % de sucres rapides, fruits et légumes, confiture, miel, sucres.

33 % de lipides: beurre, M.G., huiles végétales, fruits oléagineux, graisses cachées.

12 % de protéines

Ceci représente sur notre assiette le double en volume de féculents par rapport aux proteines..avec deux à trois rations de légumes et une ration de fruit. Eh oui, une alimentation équilibrée est très volumineuse! D'où l'intérêt de la fractionner, afin de faciliter la digestion et de mieux répartir notre énergie tout au long de la journée.

Vous ressentirez déjà l'efficacité sur le rendement de vos entraînements...

A moins d'une heure : juste une bonne hydratation, à plus d'une heure il est intéressant d'augmenter les rations de façon à atteindre les 60 % en glucides, et plus encore à - 15 J du raid.

Enfin ceci intégré, nous pouvons aborder la diététique sportive dont la 1 ° loi est le respect du temps de digestion jusqu’à l’activité ou l'adaptation du flux sanguin en faveur des muscles pour de longs raids.

Cette diététique tenant compte de l’intensité de l’effort, de la durée de l’effort et du degré d’entrainement se distingue en trois phases,

-celle de préparation :réserve du glycogène musculaire, rentabiliser les entrainements, haute qualité nutritionnelle et entre 60 et 65 % en glucides

-celle de l'effort :hydratation, et selon la durée de la course des apports suffisants à +/- 60 à 70 % en glucides avec des lipides des plus digestes (apport calorique) pour épargner au mieux la digestion et améliorer l’oxygénation des cellules.

-celle de récupération :à tendance fructo-végétarienne, antioxydante et  alcalinisante, à 60 % de glucides.

Attention un excès de protéines provoque des tendinites.

Elle se personnalise cas par cas par un professionnel en diététique sportive.

Les suppléments nutritionnels particuliers pour le raideur sont :

- Fer contre l’écrasement des globules rouges et le transport de l’oxygène.

- Protéines protéoglycanes et vit C favorisant la synthèse du collagène, 

  protection de l’usure des amortisseurs.

- Silice (fibres musculaires et soutien articulaires).

- Mg( transmission de l’influx nerveux, contraction musculaire).

- Oméga 3 (anti inflammatoire).

- Antioxydants (lutte contre l’oxydation des tissus et cellules).

Partager cet article
Repost0
19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 19:56

Mais en fait d'alimentation, on devrait plutôt parler d'hydratation...

Hydratation:

On pense aux aliments solides alors que la base fondamentale pour alimenter un organisme constitué de 60 à 65 % d’eau, ce qui correspond à 42l d’eau pour un homme de 70 kg , est l’hydratation.

L’exercice musculaire agit comme un puissant  déstabilisateur de l’équilibre cellulaire, pendant l’exercice et après celui-ci, l’organisme doit réguler dans la mesure de ces possibilités, les échanges ioniques provoqués par la contraction musculaire, la production de chaleur et l’acidification du milieu.

La sueur constitue l’élément décisif de la défense du corps contre les risques d’augmentation trop élevée de la température.

Le débit de sudation augmente proportionnellement avec l’intensité de l’effort.

L’organisme peut donc être soumis, si différentes précautions ne sont pas prises, à une déshydratation globale qui se manifestera par une asthénie, une diminution des réflexes, de la vigilance et de la force musculaire.

A 2 % de déshydratation par rapport au poids corporel c.à.d.

-1.4 kgpour un H de 70 kg réduit la capacité physique de 20 % si la T° extérieure est de 18 °c et encore plus si la t° extérieure augmente.

Le mécanisme de soif ne suffit pas à compenser le déficit en eau lors d’exercices entraînant une forte déperdition hydrique  car la consommation spontanée d’eau est inférieure au déficit hydrique réel.

Le volume total des boissons qu’il est possible de consommer pendant l’effort est déterminé par le volume maximal d’eau que l’intestin peut absorber en plein effort : celui-ci varie entre 600 ml et 800 ml /h suivant le poids corporel.

Le sportif doit impérativement boire régulièrement par petites quantités, tout au long de l’effort et dès le départ.

Quellles boissons?

Des eaux faiblement minéralisées auxquelles on ajoutera des minéraux assimilables par des jus de fruits (sauf agrumes par risque de diarrhée) en raison de ¼ à 1/3 de jus de fruits pour le reste en eau, afin d’arriver à 4g /sucre par litre - hypotone - ce qui favorisera une meilleure absorption intestinale. Plus 1g de sel / litre, et idéalement dont + /- 60 % en sel de cuisine (perte en sodium), et +/- 40 % en bicarbonate de soude (combat l’acidité et les courbatures) .

Attention le calcul est différent avec les pastilles de sel !

Je ne les conseille pas, vu la probabilité d’erreur à les doser et les dissoudre ce qui pourrait provoquer une hyperosmolarité favorisant les ampoules aux pieds et autres signes de déshydratation.

Une perturbation des sels minéraux peut provoquer ‘crampes de chaleur’, maux de tête, vomissement…et un excès en minéraux des tendinites et des problèmes digestifs.

A éviter toutes boissons diurétiques : théine, caféine, alcool, boissons hypertoniques ou énergétiques,… si on s’en sert ce ne sera plus dans le cadre d’une hydratation mais plutôt dans le cadre d’une alimentation ou d’un coup de fouet fin de parcours !

Vos besoins en minéraux sont personnalisés en consultation individuelle selon vos habitudes alimentaires et les symptômes décrits.

Partager cet article
Repost0
9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 12:59

PROMO-PRINTEMPS-2012.jpg

Une nouvelle marque de produits énergétiques et d'effort voit le jour en France. Profitez de cette phase de lancement. Soit vous ,allez directement sur le site Sixone.fr et vous aurez -20%, soit vous passez par moi et vous obtiendrez alors -40%.

Si vous êtes intéressés, ajouter un commentaire ou contacter moi par mail.

Partager cet article
Repost0
17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 14:35

Que faut-il prendre et quand pour doper au maximum sa course ?

 

Quand Lance Armstrong, star du Tour de France et coureur à ses heures perdues, a participé à son premier Marathon de New York, en 2006, il a étonné tout le monde sur deux points. Déjà, il a fini en 2 heures 59 minutes et 36 secondes, un temps plus qu’honorable, d’autant qu’il avouera après s’être assez peu entraîné pour l’événement. Mais il avouera aussi avoir avalé pas mal de gels énergétiques goût chocolat pendant la course. Soit 15 au total ! Quelques douleurs d’estomac ? Oui ! En avait-il entendu parler ? Pas vraiment…

De nombreux coureurs sont souvent démunis par rapport aux apports énergétiques pendant une course. Beaucoup en avalent trop, certains pas assez. Entre les deux, un manque cruel d’information sur ce qu’il est bon de prendre pour booster l’énergie et tenir le coup sans sombrer dans l’excès et les risques de problèmes gastriques. Passer ou pas la ligne d’arrivée peut tenir à peu de chose, en l’occurrence à un bon ou à un mauvais plan nutritionnel.

 

Le seul apport réellement utile pendant une course ce sont les hydrates de carbone, autrement dit, les sucres rapides. Car le sucre apporte du glucose, un élément utilisé par l’organisme, notamment le cerveau, les nerfs et les muscles, pour fonctionner. Une part minime de glucose demeure dans le sang et le reste part en majorité dans les muscles et le foie, pour être stocké et se transformer en glycogène.

Le corps ne peut conserver qu’une quantité limitée de glycogène. En cas de rupture de stock, les muscles et cerveau continue de fonctionner, mais sans énergie suffisante. C’est le coup de fatigue : la tête qui tourne, la faiblesse musculaire généralisée, l’envie d’arrêter tout simplement. À ce stade critique de la course, avaler un peu de glucides rapides peut aider à se remettre en selle, car c’est la seule façon de reconstituer rapidement les réserves en glycogène. Mais attention, si vous vous gavez de sucres ou de gels énergisants, vous risquez fort l’indigestion… au propre comme au figuré ! Ballonnements, crampes d’estomac et autres problèmes gastriques pourraient bien vous handicaper sur la fin de la course.

 

Le cap des 75 minutes

  

Pour une course dont la durée est inférieure à 75 minutes, le corps est capable de se satisfaire de ses propres réserves de glycogène, sans que l’on ait besoin de grignoter quoi que ce soit pendant la course. Et ceci est d’autant plus vrai que vous aurez pris des repas équilibrés et composés de suffisamment de glucides complexes lors des repas précédant le départ.

 

Pour une course de plus de 75 minutes, la donne est différente. Selon les experts de la nutrition sportive, vos performances ne seront pas altérées si vous anticipez la perte en glycogène. En d’autres termes, il faut avaler des glucides rapides avant toute sensation de fatigue, soit après 30 et 60 minutes de course ou d’entraînement, selon votre rythme et l’intensité de l’effort. Ensuite, vous devez vous restaurer régulièrement, par petites quantités ou petites gorgées, selon le produit choisi. La dose idéale ? Entre 100 et 250 calories (ou entre 25 et 60 g de glucides) par heure, après 1 heure de course. Ce qui équivaut à 1 ou 2 gels ou barres énergétiques ou encore de 50 cl à 1 litre de boisson isotonique par heure.

 

Cela dit, les besoins peuvent être très variables selon les coureurs. Tout comme le réservoir d’un bus n’a pas la même contenance que celui d’une petite voiture, la morphologie d’un coureur détermine également ses besoins. Autre point à ne pas négliger : le poids. Les moins minces et les moins entraînés consomment plus rapidement leur stock de glycogène et auront donc besoin de se ravitailler plus tôt. Le rythme et la vitesse vont également influencer les besoins. Courir une heure à une allure modérée ou tenter de décrocher un chrono sur un marathon ou un semi-marathon n’aura pas la même incidence sur l’organisme.



La majorité des coureurs avalent des produits spécifiques qu’ils trouvent en magasins de sport ou dans les boutiques spécialisées en nutrition sportive. Gels, barres ou packs complets, vous avez l’embarras du choix. Mais ce n’est pas la seule option. Vous pouvez booster votre organisme avec n’importe quel autre produit, du moment qu’il vous convienne : fruits secs, bananes, voire, pourquoi pas, tranches de pain ou petits gâteaux. Le principal étant d’être sûr de votre coup avant le départ.

 

Pour cela, il n’y a pas trente-six mille façons de le savoir : il faut tester. Essayez plusieurs options, aussi bien sur le timing d’ingestion que sur les produits possibles pendant vos entraînements, en reproduisant au mieux les conditions de la course. Puis, laissez faire l’expérience.

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 06:29

Une règle intéressante pour la santé consiste à avaler un verre tous les 2 kilomètres environ. Gardez en tête que les besoins hydriques sont très personnels et qu’ils dépendent de vos habitudes, de votre poids, de la quantité de sueur que vous perdez, du temps et de la distance de votre course ou de votre entraînement.

 

Il est donc judicieux de vous discipliner. Pour cela, faites le test suivant : pesez-vous avant et après un entraînement d’une heure, si possible sans boire. Le poids que vous avez perdu, entre l’avant et l’après, équivaut à la quantité de liquide que vous devez absorber par heure (souvenez-vous que : 0,5 kg = 0,5 l).

 

Si vous avez bu pendant cette sortie d’une heure, retirez cette quantité de liquide ingérée au résultat, toujours par heure. Autre idée à garder en tête : 2 à 3 heures avant votre objectif, buvez 1,5 l en vous arrêtant 1 h 30 avant le départ.

 

Vous aurez le temps d’éliminer et d’éviter de partir avec une vessie surchargée, mais vos cellules seront parfaitement hydratées. Pendant votre course, s’il fait chaud, pensez également à rafraîchir votre nuque et vos tempes.

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 12:28

Vous réhydrater ? Et si vous oubliiez pour un temps le chimique pour vous intéresser aux produits de dame Nature ?

Vous venez de courir. Vous êtes fatigué. Il fait chaud. Vous avez soif. C’est normal. Bien sûr, vous pouvez dégainer une boisson bleu fluo ou fluo, issue des dernières recherches en matière de nutrition sportive. Il n’y a rien à redire à cela. Mais vous pouvez aussi retourner à l’essentiel, au naturel. Car la nature et les produits qui en sont directement issus – qui peuvent même d’ailleurs, à l’heure où vous lisez ces lignes, se trouver dans votre réfrigérateur – peuvent avoir, pour nous coureurs, des intérêts insoupçonnés jusque-là. Des boissons aux vertus confirmées qui permettront une hydratation optimale avant, pendant ou après la course.

   

Le thé vert

 

Quand ?

Avant ou après la course. Pendant, si vous courez à un rythme moyen, durant moins de 1 heure.

Pourquoi ?

Le thé vert est bourré de bons nutriments. Mais ce qui le rend plus particulièrement intéressant est la présence de catéchine, un antioxydant puissant qui jouerait un rôle contre le vieillissement cellulaire, préservant ainsi le système cardio-vasculaire, et diminuerait le risque de cancer. Plus intéressant encore, une nouvelle étude menée récemment aux États-Unis implique la catéchine dans la récupération physique et musculaire et ce, avec seulement 4 à 5 tasses de thé vert par jour. Le thé vert est ainsi une alternative judicieuse à l’eau lors d’une course ou d’un entraînement de moins de 1 heure, puisqu’il permet une meilleure reconstitution des fibres musculaires et une meilleure récupération globale. Autre atout pour les sportifs, le thé vert contient aussi de la théine, assimilée à la caféine, qui a un effet boostant pendant l’effort.

Astuce

Laissez infuser le thé au moins 3 minutes pour récupérer le maximum de catéchines. L’été, vous pouvez tout à fait boire votre thé glacé, mais faites attention à ne pas trop le sucrer. De la même façon, si vous achetez du thé vert glacé tout prêt, vérifiez la teneur en sucres.

 

Le chocolat au lait

 

Quand ?

Après la course.

Pourquoi ?

C’est la Madeleine de Proust… pour à peu près tout le monde ! Le bol et les effluves de cacao ont un tel parfum d’enfance que la notion de plaisir est très forte quand on en boit. Néanmoins, au-delà de l’émotion, le chocolat est aussi une très bonne façon de reconstituer ses réserves en protéines et en hydrates de carbone après un effort soutenu. D’ailleurs, ce n’est pas nous qui le disons, mais une très sérieuse étude publiée par le département de kinésiologie d’une université américaine. Ainsi, boire du chocolat au lait après une course permet de récupérer plus vite, notamment après un entraînement ou une épreuve plus difficile. Plus surprenant encore, le chocolat au lait est tout indiqué quand on s’entraîne sous la chaleur, car il offre une meilleure hydratation que l’eau. C’est en tout cas ce qu’a montré une étude menée en 2007 par des chercheurs anglais. Enfin, le chocolat au lait, contrairement à l’eau ou aux boissons isotoniques, contient une quantité élevée de calcium et de vitamine D, de quoi fortifier les os.

Astuce

Préférez le lait demi-écrémé au lait entier, trop riche, et évitez de sucrer le chocolat. Pensez aux thermos pour garder votre préparation à bonne température.

 

 

Partager cet article
Repost0
25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 09:40

Que ceux qui n’aiment pas le chocolat lèvent le doigt ! Personne ? À la bonne heure ! L’or noir, bien plus important pour notre équilibre que le pétrole, véritable drogue pour certains, n’est pas forcément la petite douceur sur laquelle il ne faut pas craquer. Certes, le chocolat reste calorique, plutôt gras et sucré, mais il présente aussi bien des atouts.

 

Bourrée de polyphénols aux puissants effets antioxydants, la fève de cacao présenterait un incontestable atout santé. Ses polyphénols, connus sous le nom de catéchines, seraient, selon les dernières études scientifiques, de véritables dopants du système immunitaire et préserveraient le système cardio-vasculaire. Mieux, ils permettraient de lutter contre le mauvais cholestérol. Enfin, le chocolat noir est bien pourvu en minéraux, notamment en magnésium, en phosphore et en calcium. De quoi définitivement tordre le coup à toutes les idées reçues sur le côté délétère du chocolat.

 

Attention toutefois : tous les chocolats ne se valent pas. Car, entre la fève de cacao et la tablette, il y a quelques différences ! D’où l’importance de bien lire les étiquettes.

 

Le pourcentage de cacao

Il peut varier du simple au triple, selon la qualité du chocolat. Plus amer, le chocolat qui affiche 70 % de cacao est plus intéressant sur le plan santé qu’un chocolat au lait.

 

Les calories

Tous les chocolats sont caloriques, avec, en moyenne, 500 calories aux 100 grammes. Mais un chocolat fourré peut peser encore plus lourd…

 

Les ingrédients

Plus vous vous rapprocherez du chocolat traditionnel, plus vous bénéficierez de ses atouts santé. Un bon chocolat contient en priorité de la pâte de cacao, du beurre de cacao et du sucre.

 

Les graisses

Méfiance ! Depuis 2003, une directive européenne autorise l’utilisation de graisses comme l’huile de palme à la place du beurre de cacao. Vérifiez que la mention « chocolat pur beurre de cacao » figure bien sur l’étiquette.

Partager cet article
Repost0
25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 08:43

Les boissons gazéifiées ou pétillantes n’ont pas d’effet négatif sur l’hydratation. En fait, certains programmes nutritionnels reconnaissent même que les boissons gazeuses contribuent à une bonne hydratation.

 

Mais qu’on se le dise, tout le monde n’aime pas le goût des boissons gazeuses et les petites bulles coupent très vite l’envie de boire. Conséquence : vous buvez moins et vous mettez plus de temps à vous hydrater. 

 

L’Institut Gatorade Sports Science a mené une étude à ce sujet auprès d’athlètes. Après une séance d’entraînement de 30 minutes, les sportifs ont été autorisés à boire autant de boissons gazeuses qu’ils le souhaitaient. Les sujets ont très vite atteint leur seuil de satiété.

 

On a alors observé que les athlètes avaient consommé moins de boissons gazeuses que de boissons sans bulles.

 

Alors un conseil :  après une course ou lorsqu’il fait chaud et que vous avez beaucoup transpirez, il est fortement recommandé de choisir une boisson non pétillante.

 

Source Runner's World.

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 18:43

Nutritive et délicieuse, la pomme de terre est à consommer sans modération avant ou après une course.

Tagliatelles, pennes ou spaghettis ? Voilà à peu de choses près le choix culinaire du coureur à pied en périodes d’entraînement ou à l’approche d’une compétition majeure. Bien sûr, les pâtes sont un aliment de choix pour le sportif, puisque ce sont des sucres lents faciles à préparer, avec en sus des saveurs qui sentent bon l’Italie.

 

 Seulement ceux qui se nourrissent de pâtes, de pâtes, et encore de pâtes, passent à côté d’un autre féculent complémentaire et pourtant très en vogue dans nos pays occidentaux. C’est la pomme de terre. Cuite au feu de bois sous la cendre ou au four, écrasée en purée ou cuite dans sa peau à la vapeur ou à l’eau, et pourquoi pas même en salade, la pomme de terre est très énergétique et tout aussi bonne pour l’organisme du sportif. « Les gens pensent souvent que la pomme de terre n’est pas très intéressante sur le plan nutritionnel » raconte Tara Gidus, nutritionniste et porte-parole de l’American Dietetic Association (taragidusnutrition.com).

 

Elle ajoute : « Cuisinée sans ajout de gras, c’est tout le contraire ! Quelques pommes de terre au four sont tout aussi efficaces qu’un plat de pâtes pour le coureur à pied » selon elle. Riche en glucides complexe et en fibres, la pomme de terre est non seulement très facile à digérer et à préparer, mais elle est aussi une source d’antioxydant qui apporte son lot de vitamines, de fer et de potassium, indispensable à la contraction musculaire. Sans compter que, selon l’organisation des Nations Unis pour l’alimentation et l’agriculture, 2008 est l’année internationale de la pomme de terre. Alors pourquoi s’en priver ?

 

 

Patate chaude

La pomme de terre, quelle qu’elle soit, contient en moyenne 20 à 22% de glucides, 2 à 2,5% de protéines, 0,5% de lipides. « Une ration normale pour un sportif de pomme de terre cuite à l’eau, 300 g environ, apporte au moins 60 grammes de glucides pour 6 à 7,5 g de protéines et 1,5 g de lipides » intervient le docteur Patrick Pierre Sabatier, médecin nutritionniste et auteur de Le meilleur et le plus simple de la pomme de terre avec le chef Joël Robuchon. « Son contenu en vitamine C de 36 à 45 g pour une portion de 300 g, représente une couverture de 45% des Apports Nutritionnel Conseillés par jour. En vitamines B6, il est de 0,6 mg, c’est à dire 33% des ANC, et en potassium de 1,2 g » complète-t-il. Il ajoute : « Bon à savoir : la pomme de terre fournit le même apport en potassium que la banane ».

 

Si vous préférez ne pas manger la peau, ne vous inquiétez pas. Cela va quelque peu réduire vos apports en fibres (4,5 g de fibres sur ces 300 g au lieu de 7,5g), mais les micronutriments les plus intéressants ne sont pas dans la peau. « Ils sont néanmoins disposés en périphérie du tubercule » prévient le docteur Sabatier. C’est pourquoi il faut veiller à peler la pomme de terre très finement pour enlever le moins de chair possible. Pensez aussi à cuire vos pommes de terre avec la peau, quitte à les éplucher après pour éviter, là encore, de perdre des micronutriments dans l’eau de cuissons.

 

Pour aller plus loin

 

« L’intérêt de la pomme de terre pour le sportif tient à ce qu’il est possible de moduler la libération des glucides complexes à différent moment de l’épreuve en fonction des modes de cuisson et de préparation » explique encore Patrick Pierre Sabatier. « La purée de pomme de terre, par exemple, possède un index glycémique élevé et permet donc une absorption des glucides rapide.

 

Au contraire la pomme de terre en robe des champs possède un index glycémique plus modeste et donc une absorption des glucides modérée » complète-t-il. C’est la raison pour laquelle la pomme de terre en robe des champs est conseillée pour le dernier repas 3 heures avant une compétition et la purée en récupération après l’effort pour restaurer rapidement son stock glycogénique.

 
Un dernier intérêt de la pomme de terre pour la course à pied, et plus généralement tous les sports d’endurance, réside dans la possibilité qu’elle offre de moduler la vitesse d’absorption des glucides en fonction des besoins. En effet, en associant la pomme de terre avec du poulet pour les protéines et/ou un peu d’huile d’olive pour les lipides par exemple, sa vitesse d’absorption par l’organisme sera ralentie.

 

Voilà pourquoi quelques trailers ou triathlètes ingurgitent parfois des pommes de terre pendant le déroulement même de leurs épreuves de longues distances. Que demander de plus ? Surtout pas des frites !

Partager cet article
Repost0