Etonnant mais je ne passe pas tous mes week end à courir.

En effet, bien que je viens d'entammer ma préparation en 20 semaine pour les 100 km de Millau.

Ce samedi sera consacrer à l'organisation des Foulées du Lac Kir:

4ème édition des

Foulées du Lac Kir

Dijon - Samedi 23 mai 2009

Course de 10 Km à label régional classante et qualificative aux prochains championnats de France. Parcours plat en deux boucles autour du Lac Kir et dans les jardins de Plombières.

Téléchargez le bulletin d'inscription ici.

Inscription sur le-sportif.com

Magasin Running Conseil
76 rue Berbisey - Dijon 

Renseignements
Serge François au 06.29.41.46.00
ou par mail 

C'est aussi cela faire parti d'une structure, il faut savoir se rendre utile.

Etre bénévole est aussi important qu'avoir des baskets au pieds, et si chacun donne un petit coup de pouce, le club s'en retrouve valorisé.

Voici le dernier volet de notre aventure phocéenne, Nous venons juste de franchir le Semi-Marathon, je regarde mon chrono, 1h34. Un peu vite peu être pour rêver faire 3h30 au final, étant donné que c'est là, les temps mis cette saison sur Semi.

Mais bon, je me sens bien, alors je continue sur ma lancée, jusqu'au 27ème kilo. Je sens maintenant quelques douleurs au niveau du genoux gauche, mais bon, je garde l'allure et cela passe finalement quelque mètres plus loin.

Peu après le 28ème, je croisse Bertand qui est sur le retour. Je l'aperçois grimaçant, alors aussi fort que je puisse, je l'encourage une dernière fois. J'espère quelque soit son temps qu'il ne sera pas trop déçu ni démotivé pour les courses à venir.

Au 30ème kilo, encore un ravitaillement, les douleurs se font ressentir de plus en plus et mal grès moi, je suis bien obligé de ralentir un peu le rhythme. Enfin, dans mon fort, je pense que tant que je reste devant Nathalie Simon, maraine de ce marathon, ayant annoncé sa prétention de faire 3h30. Tout va bien, je peux concéder quelques secondes et assurer mon chrono.

Passage au 32ème kilo, encore une bosse et puis demi-tour, et là ce n'est plus la même. L'enfer commence, rafale de vent entre 80 à 90 km/h de face avec la pluie qui se remet à tomber. Fini les beaux paysages phocéens. On enfonce la casquette qui déjà fort lourde à cause de la pluie.Et, on lutte...[...].Et oui, un passage à vide et puis un autre, le froid me gagne, les muscles se tétanissent, qu'est ce que j'aurais apprécié un café chaud au 35ème kilos. Mais ce n'est pas le cas, je tente d'attraper quelque sucres mais ceux-ci s'effritent dans mes doigts suite aux conditions qui se dégradent de plus en plus. On devra se contenter d'eau.

Damoclès se trouve bel et bien au dessus de moi, je sens sa présence se rappocher de moi, et puis je craque, plus de puissance dans les muscles et puis je relève la tête, je viens de m'arrêter à 150 m du 40ème kilos, quand la malchance vous accompagne. Je me traine en marchant jusqu'à la première table, je prends 3 morceaux de sucre et une bouteille d'eau.

Encore 200 m de marche, et on repars doucement, bien trop doucement, mais que c'est dur de relancer la machine.

Et voilà, je franchîs la ligne d'arrivée en 3h32mn15s, les 3h30 seront pour le prochain à la Rochelle.

6h00, je prends le bus qui me mène à la gare ; 6h45, je monte dans le TGV direction Marseille qui sera bientôt le juge de ses 6 semaines d’entraînements.

J’essaye d’allonger mes cannes et de m’endormir afin de ne pas penser à demain.

10h21 : C’est sous un soleil radieux que je descends du train, température agréable, 25° mal grès le vent. Normal, dans les Bouches du Rhône, rare sont les jours ou le mistral ne souffle pas.

Une idée saugrenue me vient à l’esprit en rejoignant mon hôtel, et si la météo se trompait et que nous aurions finalement du soleil demain. Après tout, il s’agît de la renaissance du Marathon de Marseille, le parcours est des plus agréables le long de la mer avec une vue grandiose sur la Méditerranée.

Me voilà enfin à l’hôtel, mon hôtesse m’indique que ma chambre ne serait pas prête avant 14h00. Je lui demande si je peux laisser mes affaires afin d’être plus léger pour aller retirer mon dossard.

Cela ne pose aucun problème, je me dirige vers le vieux port qui se trouve à 800m de là, je dois plus ou moins être sur le chemin que nous allons emprunter demain matin mais je ne vois aucune ligne bleue de tracé au sol, nous sommes dans la capitale phocéenne et le bleu est pourtant couleur local.

Bref visite du village marathon, rien de bien intéressant si ce n’est le stand Odlo qui est l’un des sponsors de la course et le magasin Planet Jogging qui offre 40% de réduction. Mais je n’ai besoin d’aucun équipements et les soldes vont bientôt démarrer.

Je rentre donc à l’hôtel et après m’être débarbouillé. Je m’en vais quérir une brasserie afin de déjeuner. Un repas léger, un steak à cheval saignant et ses frites ainsi qu’une assiette de spaghetti à la crème, le tout accompagné d’un demi.

Retour à l’hôtel après m’être acheté de quoi prendre un petit déjeuner le lendemain, oui la prestation assurée par l’hôtel n’est pas assez tôt. Je demande à mon hôtesse ou trouver un petit resto sympa pour mon dîner, lui proposant de me faire découvrir le quartier de la Canebière.

Elle accepta, nous dinâmes dans une pizzeria à côté de l’hôtel, après un apéritif couleur local agrémenté de tapenade et d’anchoïade, nous poursuivîmes au rosé de Bandol.

Petite virée dans une boîte du coin et aux alentours de 1h30, je prie congé de mon hôtesse, je ne devais plus avoir les idées très claires car le chemin de retour à l’hôtel me sembla long. Vers 2h30, me voilà enfin à l’hôtel. A peine repousser la porte de la chambre que je m’allongea sur mon lit et me mît à ronfler comme une marmotte.

Comme chaque année et ce mal grès la difficulté du parcours, Clamart reste un rituel incontestable des compétiteurs de l'ASPTT Paris Jogging.

Je pense que nous retrouverons Gilbert et Diane, Philippe, moi même ainsi que d'autres membres que je n'ai pas encore eu l'occassion de rencontrer.

La section Jogging retrouve ses couleurs de noblesse, bienvenu à tous et toutes.

Grandirons-nous encore, si on en croit les messages que Denis nous a communiqué, l'avenir se paraît riche en émotion...

Ce samedi 28 mars 2009, je suis de nouveau monté dans les Hauts de Seine de manière à participer aux 32ème foulées de Bourg la Reine.

Course comptant pour le trophée des Courses Hors Stade des Hauts de Seine ou je figure toujours dans les 10 premiers.

Pendant le voyage en TGV, je regarde le soleil et me dis, chouette, il fera beau en fin de compte.

Seulement, départ de la course à 15h15 (en théorie...), j'ai un petit creux à l'estomac, je vais le tour de la place et je craque finalement pour un Kebab hariza et frites.

Etais-ce un choix judicieux? J'en pose la question à mon confident et ami, Fabrice, qui occupé ne me repondit pas avant le soir.

Le temps s'assombrit, des rafales de vents font dégringolé l'arche de départ, la pluie s'emmèle maintenant.

Aurais-je déclenché les foudres de Jupiter avec mon Kebab. Je sors finalement du gymanse pour tenter m'échauffer, au bout de 10mn, je suis tribé gaugé, le dossard tient à peine tant il est détrempé.

15h10: Tels des guerriers partant au combats...nous partîmes sur la ligne de départ, Mr le maire retenu par des obligations nuptiale ne put donner le départ avant 15h30. La grogne commençant à se faire sentir, hommes et femmes grimaçant et souriant tels des hommes des cavernes.

Enfin, le départ, lancé sur un sol glissant, sous une giboulée marsienne, 50m en faux plat puis virage à droite, je duis à deux doigts de me manger une poubelle, (cela me rappelle une anecdote sur les 6 heures de Ladoix entre une bordure et J.M.).

Reprenant confiance, je tente de me faufiller pour remonter, mais cela est difficile, mon esprit plus accaparé par les plaques d'égout et les bandes blanches.

Tient un petit groupe à mon allure, je cale et me laisse emmener jusqu'au 7ème, le rythme étant un peu plus faible, je prends le relais mais mon petit groupe explose sous mon impulsion, aurait-elle été trop brutale.

Quoi qu'il en soit je termine 82ème sur 213 en 41'36 soit 37 sur 113 dans ma catégorie. Pas vraiment de quoi être fier, ç'est encore pour cette fois, la barre des 40mn.

Peut être à Meudon, dimanche, affaire à suivre...