Bien que ces derniers temps, je me sentais un peu diminué, je suis parti pour les 57 km du Trail de l'Ardéchois.

Pendant la nuit, j'ai eu beaucoup mal à trouver le sommeil suite à une rage de dent qui dure depuis 1 semaine. Enfin, j'ai rendez-vous chez le dentiste lundi et espère bien que cette histoire sera réglée.

Après une nuit plus que mouvementée avec des successions d'averses, on cogite forcément.

En me rendant au départ, je retrouva la confiance grâce à un petit groupe, qui me reconnu après une brève discussion avec eux, "On ne t'a jamais dit que tu étais fou", je ne pensais pas être aussi célèbre, quoi qu'il en soit, j'en appris pas mal sur le parcours, ça monte jusqu'au 11ème, et après le 20ème, si tu as les jambes, c'est beaucoups plus roulant.

Merci les gars pour cette approche, je pris un départ relativement tranquille, n'oubliant pas le Marathon de Marseilles que j'ai dans les cuisses.

Au momment de basculer après les 11 premiers km de grimpettes sous un soleil mitigé, je me retrouve alors à la 402 ème place sur les 1400 au départ.

Je négocie bien la descente m'offrant même le luxe de faire une petite pointe à 17,9 km/h. Pour une fois, je suis décontracté et à l'aise. Cependant suite à la descente d'un fort médiéval, je glissa sur une pierre et me tordis la cheville gauche, nous sommes alors au 19ème km.

Le doute s'installe alors en moi, que faire? La sagesse me recommande de rebondir sur le 34 km mais mon mental me demande de continuer sur le 57 km.

La seconde partie est effectivement bien plus roulante mais plus les km défilent, et plus la douleur se fait ressentir. Je terminerai donc avec grande prudence sur le 34 km qui au final en fait presque 37 km.

Je me console en dissant que j'ai bien réagi en évitant que le mal empire puisque en marchant les 16 km restants, je termine cependant en 4h47'56" à la 399ème place sur 791.

Maintenant, il faut penser à bien récupérer pour les 45 km de Besançon.

A l'heure ou nous sommes en pleine préparation des foulées du Lac Kir que nous organisons le 22 Mai.

Et comme le temps file vite, je tiens à vous rappeler les prochains évènements majeures dont l'ACR et les coureurs sont friands.

Je veux bien sur parler du Marathon Relais des Hautes Côtes de Nuits le 12 Juin à Meuilley.

A ce jour, déjà 3 équipes sont en construction:

Et 2 semaines plus tard, le Relais des roses, le 27 Juin à Chalon-sur Saône.

2 équipes sont en train de se monter.

Bien décidé en fin d'année dernière à découvrir la nouvelle mouture du nouveau visage du Marathon de Marseille.

C'est samedi après midi que je me dirigea vers la gare dans l'espoir de trouver un train pour Marseille, devant patienter jusqu'à 16h16, je m'installa à une table du Quick pour lézarder au soleil.

Je fis alors la connaisance d'un dijonnais me félicitant pour la tenue de mon blog et ses mises à jour et je tiens à le remercier.

16h16, on monte dans le train, je prends le premier strapontin et ne le lâcha pas jusqu'a Marseille. Entre les avions bloqués et la grève des trains, c'est pas évidant de voyager dans de bonnes conditions. On connaît les offres promos, un acheté le deuxième gratuit. La SNCF fait encore plus fort en mettant 3 trains dans le même.

19h45, enfin Marseille, je hausses le pas pour pouvoir retirer mon dossard avant la fermeture. Mission accomplie, je me dirige alors vers l'hôtel qui n'accepte pas les chèques, je me retrouve donc sans chambre, cool, la vie à Marseille, vers 22h00, j'arrive enfin à trouver une chambre, le personnel est des plus accueillants et me permettront même de prendre une douche le lendemain après le Marathon.

6h30, on se réveil, je vois sur mon portable le message d'encouragement d'Alain et de Séverine, et je les remercie.

Nouveau départ du haut de la Cannebière, donc prudence, partir en descente égal risque d'accélération nuisible pour la fin de course.

Le parcours est quasi entièrement modifié jusqu'au 30ème km, rendant alors ce Marathon bien plus attrayant et donnant ses lettres de noblesse à Marseille. L'organisation était cette année à la hauteur de l'évènement, et si on pouvait entièrement supprimer le passage dans la zone industrielle de Marseille, cela n'en serait que mieux.

En tous cas, je ne regrette pas ma décision d'être revenu pour cette 2ème édition et y reviendrais certainement.

Arrivé vers le 10ème km, un coups de bambou terrible, j'étais à la limite de raccrocher les baskets, et puis j'entendis une petite voix, celle de Séverine me disant "tu ne vas quand même pas arrêter là, c'est pas possible", puis j'écouta cette petite voix et reparti de plus belle.

Un parcours avec plus de faux plats et un peu moins roulant, la preuve en est que les deux nigériens partis à la conquête du titre de Benoit Z en 2h25 ne réussirent pas qu'à boucler en 2h35

Finalement, je termine ce marathon en 3h27'19" à la 368èmre place sur 2018. Mon GPS indiquant 44,790 km, n'étant pas mesuré officiellement, on peut se poser des questions.

Note final, je pense que ce marathon gagnera dans quelques années en popularité et devrait figurer parmis les plus beaux marathon de France.

Bien qu'hier Séverine et moi avions décidé d'accord à accord que je ne la rejoigne pas pour son premier Marathon, alors j'avais accepté sa décision.Après tout en tant que son entraîneur, je sais de quoi elle est capable et je lui fais pleinement confiance.

Mais comme je la savais malade depuis mardi matin, je n'arriva pas à trouver le sommeil et sur le coups des 3h00, ce matin, je pris la décision de la rejoindre pour l'épauler du mieux que je puisse.

Après son regard pétillant de surprise lorsqu'elle me vît au départ, je pris le métro pour le Château de Vincennes ou peu de temps après mon arrivée, une armada kenyanne et ethiopienne étaient déjà là.

J'attendis avec impatience Séverine et Mathilde car je commençais à avoir un peu froid à attendre dans le vent.

Je vis défiler la majorité du peloton avant de les apercevoir dans le ballon de 4h30.

Parties avec prudence et sagesse, je me rendis compte au fil des km que je n'avais pas eu raison de m'inquiéter, elles ont su gérer leur premier Marathon avec un grand professionalisme quasi proche de la perfection.

Cependant la perfection n'existe pas sur un Marathon comme Paris, car il est bien difficile voire même quasi impossible d'avoir sa propre foulée quand on est noyée dans cette masse internationale.

C'est à partir du 12ème km que je me joignis à elles jusqu'à l'arrivée, certes Séverine commis quelques accouts entre le 25ème et 28ème km qui je pense lui ont pris de l'énergie pour la fin plutôt que d'essayer de maintenir un certain tempo.

Mais bon, je suis très fier d'elle, je ne sais où elle est partie cherchée cette rage de finir avec des problèmes gastriques qui la chagrinais depuis le 27ème km.

Je pense qu'elle a été à peu près bien formée avec le peu de temps de préparation que nous avons eu  entre ces blésures récurentes aux tendons redresseurs.

J'espère qu'elle me pardonne le fait de l'avoir fait travailler dur à l'entraînement même si j'ai été par moment trop sensible et pas assez formateur.

Mais cela doit être ma nature, je n'aime pas voir autrui souffrire, et j'espère qu'elle me pardonne aussi le fait de ne pas avoir été raisonable en les rejoignant ce matin sur le Marathon.

Je te demande pardon Séverine mais je voulais partager avec Toi cette souffrance et cette joie (je l'espère de l'avoir fini).

Maintenant repose Toi et si tu le décides et si tu le veux, je continuerais à te préparer pour ton second qui j'espère fera fondre ce chrono qui n'est pas en corélation avec tes qualités et compétences.

Jamais je n'ai été aussi fier de faire un Marathon en compagnie de quelqu'un...